L’association des Français d’origine arménienne et de leurs amis dans le grand Ouest de la Bretagne aux pays de Loire                             Après la période des dieux païens antiques (Vahaak'n, Anahit...) suit le Christianisme. L'Arménie devint le premier état à  adopter le christianisme comme religion officielle, en 301, soit avant l'adoption du christianisme comme religion d'état par l'Empire  Romain sous Théodose en 380;                          L'Église arménienne est apostolique- son titre officiel est "Église arménienne apostolique" car l'Arménie aurait été évangélisée  par Saints Thaddée et Barthélémy, martyrisés dans ce pays.                          La conversion du Roi Tridat III et de tout son peuple est l'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur.                          Sur l'emplacement des Temples païens furent bâties les premières églises de type basilical. Les Patriarches arméniens furent  consacrés à Césarée de Cappadoce (Kayséri, Guéssaria). Nèrcès 1er le Grand fut le dernier à y recevoir la consécration. Puis pour  des raisons dogmatiques et politiques (emprise de Byzance sur l'Arménie) l'Église arménienne devint au concile de Chalcédoine, en  451, autocéphale (indépendante ) comme l'Église Copte  et l'Église Éthiopienne.                         Rejetant le concile de Chalcédoine (451) qui consacrait l'orthodoxie byzantine, les Arméniens considèrent que les trois premiers conciles: Nicée (325), Constantinople (381) et Ephèse (431) ont formulé l'essentiel des dogmes du Christianisme.                        Pour l' Église Arménienne, le Christ a deux natures, humaine et divine, minimisant l'humanité du Christ, sans l'ignorer. C'est  pourquoi, elle fut taxée à tort, par les autres églises de "Monophysisme", alors qu'elle reconnait les deux natures mais fondue en une  seule comme la flamme et la cire d'une même bougie...                           En 451, lors même de la tenue de ce Concile auquel les Arméniens ne participèrent pas, eut lieu la Bataille d'Avaraïr où les  nobles, les prêtres et le peuple se défendirent jusqu'au martyr contre les Perses Sassanides qui prétendaient leur imposer le culte du  Feu, le Mazdéisme ou Zoroastrisme.                           La défaite eut au moins un effet déterminant pour l'Arménie, malgré leur écrasante victoire (il avait des éléphants) les Perses  se retirèrent en laissant les vaincus pratiquer leur religion.                            L'Arménie, ne pouvait donc pas rester en communion avec le reste de l'Église, occupée qu'elle était à préserver sa foi.  L'Église commémore chaque année en février, ces héros (Vartanantz= en raison du Connétable Arménien Vartan Mamikonian qui  conduisait l'armée arménienne).                           L'invention de l'alphabet arménien vers 405 par Saint Mesrop (Surp Mesrop Machdots) vers 405 qui traduisit en caractères  arméniens, le premier livre en arménien,- La Bible- (dont les premiers mots écrits en arménien furent donc: "Au début était le  Verbe'...Genèse) donnera naissance au V ème siècle à la riche littérature arménienne- on appellera cette période le "Siècle d'or".  Jusqu'à l'invention de l'alphabet arménienne, on utilisait le Grec et le Syriaque dans la liturgie- ce qui n'était pas pratique.                            La traduction de la Bible se poursuivit par celle des textes des Pères de L'Église. Tous les ans l'Église Apostolique  Arménienne fête les Saints Traducteurs (Serpots Tachkmanchats).                           Les auteurs anciens européens considérèrent la traduction de la Bible en arménien comme la "Reine des traductions. En      arménien le nom de la Bible est "Asdvadzachounch" =souffle de Dieu.                           Il existe en dehors de l'Église Apostolique Arménienne, des Arméniens catholiques et des Arméniens évangéliques.                                                                                   LE BLOG NOIR ? © menezarat.fr          Cultes , par Pascal Nicolaïdes.  Bibliographie sommaire pour :approfondir;   Claire Mouradian: l’Arménie” que sais-je n°851 PUF Paris 1995   L’église arménienne Mgr Malachia Omanian, Antalias, Liban 2eme édit 1954   Les Arméniens : histoire d’une chrétienté, collectif sous la direction de Gérard Dedeyan,    Privat, Toulouse 1990                 ETCHMIADZIN