L’association des Français d’origine arménienne et de leurs amis dans le grand Ouest de la Bretagne aux pays de Loire   L'emblème de la république d’Arménie.   Synthèse de Gérard Bossiére, Président de l'association Menez-Ararat  Le drapeau arménien composé de trois bandes horizontales : la bande supérieure est rouge, l'intermédiaire bleue, et  l'inférieure orange adopté le 24 août 1990 et confirmé le 15 juin 2006 par le parlement arménien (loi relative au drapeau  national de la République d'Arménie)[2]. Il est donc récent par rapport aux 2500 ans que couvre l’histoire de l’Arménie. Ce  drapeau reprend celui de la première république d'Arménie (1918-1920), et fait, lui même, référence aux couleurs la dernière  dynastie d'un   royaume arménien (en Cilicie) : Les  Lusignan (au XIVe   siècle). Il fut adopté officiellement par  le parlement   arménien, le Khorhourd, le 1er aout 1918.  L'historienne   Anahide Ter Minassian raconte " un  détail qui en dit long   sur la pénurie à Erevan : on réussit à  dénicher quelques   pièces de tissus rouge et bleu, mais  point d'orange.   C'est pourquoi il faudra attendre le  retour d'un   émissaire envoyé à cette fin à Tiflis,  pour pouvoir   confectionner le premier drapeau  tricolore "   L'interprétation officielle des couleurs  du drapeau arménien   est définie par la loi (article 13 de la  Constitution   arménienne) : « Le rouge symbolise le  haut-plateau   arménien, la lutte continuelle des  Arméniens pour la   survie, le maintien de la foi chrétienne,  l'indépendance et la   liberté de l'Arménie. Le bleu symbolise  la volonté du peuple   arménien de vivre sous des cieux  paisibles. L'orange   symbolise le génie créateur et la nature  laborieuse du peuple   arménien. » L'interprétation de la  signification des trois couleurs la plus communément acceptée est celle selon laquelle le rouge symbolise le sang versé par les  Arméniens dans la défense de leur pays, le bleu représente le ciel, et l'orange fait référence au sol fertile de l'Arménie et à  ses cultivateurs. Nous on aime bien aussi cette histoire qui n’est pas en contradiction d’ailleurs : Jadis les dots des jeunes  filles étaient de trois couleurs : rouge, couleur d'abricot, et bleue. On raconte qu’une jeune fille avait coupé 3 morceaux de  tissus de couleurs différentes pour s'en servir comme signal pour prévenir son fiancé qui luttait contre les turcs. Par la suite  ces morceaux de tissus juxtaposés sont devenus un symbole de la lutte...  LE BLOG NOIR ?
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