L’association des Français d’origine arménienne et de leurs amis dans le grand Ouest de la Bretagne aux pays de Loire  LE BLOG NOIR ? © menezarat.fr                   Les livres.    cliquer sur les images pour les agrandir  Laurence Ritter                          Un ouvrage indispensable à qui veut comprendre la situation des arméniens de Turquie.  « Je suis de Turquie. Arménien jusqu’à la moelle. Je n’ai jamais pensé, ne serait-ce qu’un seul jour, que je pourrais abandonner mon pays pour  m’établir dans ce paradis de libertés toutes prêtes qu’on appelle l’Occident ; et m’accrocher comme une sangsue aux démocraties créées par  d’autres qui en ont payé le prix. J’ai bâti mon   destin en luttant toujours en faveur de la liberté dans mon  pays. À moi non plus, on ne m’a pas accordé   gratuitement les droits dont je peux, ou ne peux pas,  bénéficier ; moi aussi, j’en ai payé le prix, et je   le paie encore. Mais ça suffit… J’en ai assez des flatteries  et de “nos Arméniens”, assez de la   provocation au sujet des “espions de l’intérieur”, assez de  tous ces maîtres scribouillards de la presse.   J’en ai par-dessus la tête de l’exclusion et des  embrassades étouffantes qui voudraient me   faire oublier que je suis un citoyen normal et ordinaire. » –  Hrant Dink, chronique du 5 juin 1998    C’était un militant. Né Arménien, il était citoyen de   la république de Turquie. Pour lui, écrire était souvent s’exposer.  En 1996, Hrant Dink avait fondé Agos, premier   journal bilingue turco-arménien. Il prenait position sur toutes les  questions politiques, que ce soit le voile ou le   problème kurde, les États-Unis ou l’Union européenne, la  politique au Proche-Orient et dans le Caucase.   Souvent récompensé pour avoir défendu les valeurs  démocratiques auxquelles il était attaché et la   possibilité d’une réconciliation nationale, il fut assassiné le 19  janvier 2007 pour avoir prôné le dialogue entre la   Turquie et l’Arménie.   Ce livre posthume est le reflet d’un parcours   singulier : une histoire d’engagement, d’insoumission et de liberté,  mais aussi une réflexion sur ce que pourrait être la   Turquie dans l’Europe de demain.   « Au cours de sa vie, Hrant Dink nous incitait à   nous remettre en question, et il continue de le faire après sa mort.  » – Le Monde diplomatique  « L'esprit de Hrant continue d'œuvrer auprès d'une   fraction courageuse de l'intelligentsia turque. » – L’Express   Né à Malatya en 1954 de parents arméniens, Hrant Dink est arrivé à Istanbul à l’âge de sept ans. Il y a poursuivi des études universitaires et s’est engagé dans  des cercles politiques de gauche. En 1996, Hrant Dink fonde Agos.  Récompensé notamment du prix Henri Nannen pour la liberté de la presse, il a toujours milité pour la démocratie et la possibilité d’une réconciliation nationale.                                                                                        Romaric Vinet-Kammerer                                                                                        Galaade Editions | T + 33 1 42 23 56 02 | F + 33 1 42 23 56 21                                                                                        108, rue Damrémont - F-75018 Paris                                                                                        Siège social : 43, rue des Cloÿs - F-75018 Paris    Cet ouvrage peut étre commandé directement auprés de menezararat.fr     Les ouvrages publiés par le cercle d’écrits caucasiens peuvent étre commandés directement auprés de menezararat.fr  Pour passer commande des ouvrages pouvant étre commandés auprés de menezararat.fr “Comment ne pas s’émerveiler, devanttoute ces petites églises, ces monastérestypiques de lArménie apostolique ? par tous les trésors de cette culture millénaire? Comment ne pas tomber sous le charme de ces décors montagneux ,où les formes et les couleurs dessinent des images à vous couper le souffle ? Et, au millieu de ces montagnes, le lac Sevan et ses eaux clmes et bleutées, l’agréable surprise. Et puis surtout, il y a ces beaux visages arméniens, souvent empreints de mélancolie, mais tellement attachants. Cepeuple, ancré dans l’histoire, si souvent confronté au malheur, malmené, manifested’étonnantes capacités à vivre et à exister. L’Arménie racontée par une professionnelle du tourisme du pays et un Français. C’est original, pas banal et ça mérite vraiment qu’on s’y arréte pour découvrir et mieux connaitre ce pays. Ce livre a été traduit directement de l’arménien au breton Journal de déportation Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entrainer sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme une « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, une rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi qu’au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». Une forme de « poétique de la simplicité ». Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien est arrêté en août 1915 après la rafle  des intellectuels marquant le début du génocide arménien ; il est déporté dans la désert syrien. Il survit par miracle, revient à Istanbul (Bolis), plus de trois ans plus tard  et reprend ses activités de journaliste et d’écrivain pour le quotidien JAMANAK dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son œuvre protéiforme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place singulière dans la littérature arménienne L'Arménie est née comme d'une alliance improbable entre Orient et Occident, à l'interface des empires. Ballotés entre Rome et la Perse, maintes fois envahis, morcelés, démembrés presque, les Arméniens ont su dans une adversité extrême développer une culture hors du commun. Tout au long du temps, les architectes arméniens ont semé sur le territoire comme des pépites de leur âme, dressant leurs pierres vers le ciel en un chant d'exception. Ce livre est une immersion très concrète - largement nimbée de photos originales en synergie avec l'écriture- à la rencontre des lieux et des hommes, du patrimoine vécu en Arménie mais aussi en Turquie... … le patrimoine arménien est ici montré comme une présence qui nous interroge, exemplaire de toutes nos cultures :l’intensité d’un chant devenu précaire, en risque de se dissoudre, mais qu’on voudrait comme un creuset fertile pour demain.   Le deuxième tome de la bande dessinée « Le cahier à fleurs » vient de paraître, il constitue le « Cycle I » avec le premier (ce qui laisse supposer qu’il y aura un cycle II). Il est d’ailleurs également vendu les 2 tomes à la fois. Comme dans le premier tome les dessins sont excellents et terribles. Il montre bien la cruauté des uns et la bonté des autres.  Je pense qu’il faut le faire lire aux jeunes car la situation des Arméniens, et des rares jeunes rescapés, est très bien exprimée Un autre ouvrage vient de paraitre aux éditions Phebus il s’agit de « Dans les Ruines, Les massacres d’Adana, 1909 » de Zabel Essayan. Autant que je sache il n’a jamais été publié en français, et Léon Ketcheyan nous en donne la traduction. Il faut savoir que Zabel est née à Scutari en 1878, s’est installée à Paris en 1895 où elle étudie la philosophie et la littérature. Elle partage ensuite sa vie entre Paris et Constantinople où elle est considérée comme la principale femme de lettres arménienne de sa génération. En 1915 elle fuit la Turquie, s’installe en Arménie en 1933 où elle sera victime des purges staliniennes en 1937.  En 1943 elle disparaît au cours de sa déportation. Elle sera réhabilitée en 1957. Dans ce « document » Z. Essayan, qui accompagnait la Croix Rouge, conte la destruction des quartiers chrétiens d’Adana par une population turque fanatisée qui, en quelques jours, massacre plus de trente mille Arméniens en Cilicie. Elle décrit l’atrocité des massacres et l’impuissance d’une civilisation aux abois face au nationalisme délirant des jeunes-Turcs. C’est une témoignage à résonance universelle écrit dans une très belle langue.